Alors que nous visitions un petit village d’environ 300 habitants en Namibie, nous avons constaté d’importantes pertes dans les efforts réalisés par des ONG pour mettre sur pied un centre communautaire, un jardin potager et un système d’adduction d’eau. La majeure partie des infrastructures créées étaient, après quelques années, laissées à l’abandon. En cause : une imposition des projets aux villageois plutôt qu’une élaboration conjointe prenant en compte leurs objectifs. A ceci s’est ajouté un manque de formation de la collectivité pour assumer les responsabilités du projet, rendant les nombreux efforts et investissements extérieurs vains.